Le Kobido, un massage de précision

 

Le Kobido est changeant comme le monde.

Il répond à la loi de l’alternance comme le Yin et le yang. Il est comme ces deux forces, ces deux pôles, ces deux modalités de l’être.

D’où vient le Kobido ?

 

L’histoire du Kobido a débuté il y a plus de cinq cent ans dans une petite auberge au sud du mont Fuji. Deux des meilleurs maîtres de l’Amma -première forme de massage avant le shiatsu- se seraient affrontés autour d’une démonstration de « Kyoku-te », un soin du visage. À la fin de la compétition, les maîtres auraient souhaité unir leurs talents pour créer  la Maison Kobido, dont les soins étaient réservés à la famille impériale et aux geishas. 

C’est ainsi qu’il a été établi plusieurs techniques de massage distinctes de l’Amma, qui se sont ensuite transmises de maître à élève, au fil des générations. 

Le Dr Shogo Mochizuki, médecin et spécialiste du massage japonais, est le maître de la vingt-sixième génération de la maison Kobido.

« Kobido n’est pas la traduction de “massage japonais” mais signifie ”ancienne voie de beauté”. En réalité, le massage japonais ne porte pas de nom, et les façons de le pratiquer sont multiples. Les techniques de la Maison Kobido sont simplement les plus anciennes et les plus réputées. » 

Qu’est-ce qui le différencie des autres massages ?

 

Il est basé sur plus d’un millier de techniques, qui sont appliquées en 48 catégories. Dans chacune d’entre elles, plusieurs variantes sont proposées en fonction de la partie du visage sur laquelle elles sont appliquées. 

 

Des techniques immuables avec les « Oosawa » ou « Grands gestes » pour commencer, connecter et achever chaque étape du massage.
Une approche énergétique qui alterne l’application des gestes, tantôt sur le côté gauche du visage, le côté Yang relié aux organes, tantôt sur le côté droit, le côté Yin, liés aux viscères.

 

Que peut-on en attendre ?

Ces techniques sont liftantes, drainantes et stimulantes.

 

En plus du travail sur l’équilibre du « chi », l’énergie vitale, le Kobido stimule la micro-circulation cutanée et le flux lymphatique. Il assure ainsi un meilleur apport nutritif aux cellules et draine les déchets métaboliques. 

Son action est efficace sur les tissus cutanés et les muscles. Il favorise le lissage des rides d’expression, tonifie le visage et éclaircit le teint.

Effectué en cure, il redonne une meilleure densité à la peau et combat un relâchement cutané trop précoce.

Les gestes et manoeuvres Kobido

 

Kei satsu ho, effleurage ou lissage :
la technique de base pour échauffer les tissus et permettre le passage d’une technique à l’autre.

 

Ju netsu ho, pétrissage :
la technique principale de l’Anma pour pétrir la peau sur des zones bien précises et sur de courtes durées.

 

Shin sen ho, vibration :
des vibrations sur la surface cutanée pour favoriser la circulation sanguine et le drainage lymphatique.

 

Ap paku ho, pressions :
il s’agit de digito-pression pour stimuler des points précis du visage et rééquilibrer l’énergie via les méridiens.

 

Ko da ho, percussion :
des tapotements légers qui réduisent les tensions musculaires et libèrent les toxines.

 

Un do ho, étirement :
des techniques associées aux autres gestuelles, pour optimiser leurs effets.